Pierre MEYER, Thérapeute, 5, allée des anémones 44600 Saint-Nazaire - +33 6 22 07 60 98
Difficulté émotionnelle, surmenage
connexion
Vous vivez un deuil et vous avez besoin d'en parler simplement
La douleur physique et psychique est trop forte, trop dure à supporter
C'est trop compliqué émotionnellement
Vous ne pouvez pas vous empêcher de pleurer
Vous vivez une séparation difficile
Tant de sujets restent en suspens
C'est une épreuve difficile
Vous avez besoin de repère
Vous avez besoin de soutien
Vous traversez un deuil
Une des phrases ci-dessus vous touche, prenez le temps d'en parler avec un professionnel de l'écoute.
Vous avez besoin :
D'apaiser vos douleurs, la souffrance, le vide
De calmer les émotions qui font mal
De clarifier les émotions en jeu et qui vous submergent
Bonjour
Je m'appelle Pierre et je peux vous aider
Il y a 15 ans, en pleine saturation, j'ai tout plaqué pour changer de vie...
Je vous propose une première rencontre pour
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m'exposer votre situation,
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répondre à vos questions spécifiques,
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vérifier que le courant passe entre nous,
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déterminer les grandes lignes à travailler ensemble,
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mettre en place un accompagnement sur-mesure.
Vous recherchez un professionnel formé à l'écoute et capable de vous accompagner lors de cette épreuve
Pierre MEYER, Thérapeute, vous accompagne à Saint-Nazaire en présentiel ou en visioconférence.
Accompagnement, soutien à Saint Nazaire 44600
Quelques repères sur le chemin du deuil.
Même si la douleur est intense et qu’aujourd’hui il vous semble difficile d'envisager qu’elle se calme un jour, c’est pourtant par là que sont déjà passés d’autres endeuillés.
C’est plus soutenable ou plus acceptable de souffrir lorsque nous savons qu’il existe des repères auxquels se raccrocher. Savoir que notre chemin et notre souffrance est “normale” permet de mieux la vivre.
Pour vous aider à trouver des repères, il existe plusieurs ouvrages traitant du deuil et permettant de vivre cette période douloureuse. Je vous propose ici un condensé qui regroupe les points communs ou fréquents que vous pourriez rencontrer sur le chemin du deuil.
L'idée de ces repères est de vous aider à vivre votre deuil, je vois tellement de personnes dures avec elle-même pendant cette période particulière. Ces quelques lignes sont là pour vous permettre de prendre votre temps, d'être plus doux avec vous et d'accepter vos émotions...
UNE EXPÉRIENCE PERSONNELLE
1. Subjectivité des expériences de deuil
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Personnalisation du deuil : Chaque personne vit le deuil de manière unique en fonction de sa relation avec le défunt, de sa personnalité et de son contexte culturel. La première des choses à éclaircir, c’est que le deuil est subjectif, chacun le vit à sa façon, il n’y a pas de bonnes et de mauvaises façons, il y a votre façon à vous. Vous ne passerez peut-être pas par tous les états et ressentis de ce résumé, ce que je vous propose sont des balises vous permettant de vous donner un peu de compassion lors de cette épreuve.
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Différentes étapes du deuil : Les références les plus connues sont celles d’Elisabeth Kübler-Ross (EKR) et peuvent s’entendre ainsi : choc, déni, colère, tristesse, acceptation. Il est important de comprendre que ce ne sont pas forcément des étapes successives mais plutôt des phases dans lesquelles nous passons avec des avancées et des marches arrière. Il est important de comprendre que les étapes du deuil peuvent se manifester différemment et non linéairement chez chaque individu. Encore une fois c’est une expérience subjective.
2. Repères et maintien du lien avec le défunt.
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Rituels et objets : Pour garder votre équilibre et vous remettre du choc, vous allez avoir besoin de repères. Ces repères sont une façon de garder le lien à travers des objets, des habitudes, des comportements qui en temps normal pourraient vous paraître étranges mais qui pendant cette période sont salutaires. Cela peut passer par le fait de garder des objets du défunt avec vous, ne pas vouloir toucher à ses affaires ou à sa pièce de référence et les meubles qui l'occupent ou encore ne pas pouvoir effacer son numéro sur votre téléphone. Vous pouvez avoir besoin de continuer à lui parler comme s’il était encore là, ou cela peut passer par des rituels comme lui faire un bisou par le biais d’une photo ou continuer de lui mettre un couvert à table.
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Acceptation des gestes quotidiens : Tous ces gestes sont importants pour maintenir le lien et garder des repères, c’est primordial de ne pas les juger, de ne pas vous juger. Acceptez ce que vous auriez peut-être jugé comme trivial auparavant, prenez le comme des "futilités nécessaires" qui offrent un soutien et aident à naviguer dans le deuil. Le temps viendra où ces besoins diminueront, n’essayez pas d’aller plus vite que la musique.
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Lieu de vie et changements environnementaux : Le lieu de vie peut influencer le deuil. Vivre dans un lieu associé au défunt peut soit apporter du réconfort, soit rendre le deuil plus difficile. Des changements dans l'environnement immédiat peuvent aider à créer une nouvelle routine et à trouver un équilibre.
3. Notion de temps et stratégies d’évitement.
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Temps du deuil : Le temps est à la fois votre allié et votre ennemi. En effet, c’est votre allié car sans lui rien ne se fait, vous avez besoin de prendre votre temps pour vivre votre douleur. A contrario ce temps peut vous sembler long et vous pourriez être tenté d’aller vite, d’oublier pour que cela fasse moins mal. En effet, le temps des endeuillés est perçu différemment, souvent en décalage avec celui des autres, leur temporalité ne sera pas la même, il est possible que votre entourage veuille que ça aille vite, pour que vous retrouviez votre joie de vivre et que la vie reprenne son cours. Votre cheminement est unique et individuel, ne l’oubliez pas.
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Stratégies d’évitement: Se réfugier dans le travail ou dans des lieux non associés au défunt peut être une stratégie pour gérer la douleur, attention à ce que ça ne devienne pas un évitement trop systématique de vos émotions. Vous jeter à corps perdu dans des projets ou surcharger votre emploi du temps, peuvent vous permettre de ne pas trop y penser pour un temps. Tout est une question de timing car lorsque naturellement vous vous projeterez dans le futur, cela peut indiquer une avancée dans le deuil et un détachement progressif.
ÉVOLUTIONS DU DEUIL
1. Émotions confuses et difficultés à vivre ses émotions
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Émotions complexes : Les endeuillés éprouvent des émotions diverses et variées parfois empruntent de confusion. Cela peut passer par de la culpabilité, de la colère, de la honte, de la jalousie, bien sûr de la tristesse, du désarroi, du désespoir…
Comment vivre des émotions aussi intenses et continuer à vivre ?
Comment vivre votre tristesse et vivre des moments de joie dans la même journée ?
La vie nous amène à vivre un florilège d'émotions quotidiennes parfois antagonistes, mais le deuil est une période où l’intensité des émotions s'entremêle avec l'ambivalence. Comment vivre une douleur si forte et en même temps un soulagement que le défunt ne souffre plus ? La promiscuité de sentiments opposés peut provoquer de la confusion et de la culpabilité.
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Expression des émotions : C’est dur à dire, mais les émotions sont mieux dehors que dedans et même si c'est désagréable et douloureux, c’est très important de pouvoir les exprimer et les vivre. Beaucoup d’endeuillés ont des difficultés à s’autoriser à pleurer et à vivre pleinement leurs émotions, ce qui entrave leur processus de deuil. C’est primordial de pouvoir les déverser soit avec des amis, soit avec des professionnels ou encore dans un groupe de soutien au deuil.
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Ressources professionnelles, et outils d'aide : La disponibilité de professionnels comme les thérapeutes, les conseillers spécialisés dans le deuil ou les associations de soutien est une ressource importante, ne vous en passez pas. En complément, il existe des techniques comme la thérapie de groupe, l'écriture expressive, les activités créatives, et la méditation qui peuvent être bénéfiques.
2. Impact physique du deuil
Conséquences physiques : Le deuil peut également avoir des impacts physiques, comme des troubles du sommeil, de la fatigue, des changements d'appétit et une diminution de l'énergie…
Encore une fois, il n’y a pas de règle ni d’obligation, chaque personne réagit différemment, il ne faut pas s’alarmer car ces symptômes sont logiques dans une période aussi difficile.
Acceptez de vivre un moment de déprime voir une dépression et prenez le temps d’écouter vos envies et votre corps. Surveillez l’évolution et si cela persiste parlez-en avec votre médecin.
3. Soutien social et adaptation à une nouvelle identité
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Soutien social et solitude : Pendant cette période de deuil, vous ne serez pas seul, les amis, la famille, les collègues ou les groupes de soutien peuvent constituer une présence quotidienne et soutenante. Pendant les premiers mois vous ne serez pas isolé, vous serez sollicité, entouré, soutenu. C’est important de faire la différence entre être seul et se sentir seul. En effet, il est probable que malgré la bonne volonté et le soutien de votre entourage, vous vous sentiez profondément seul et incompris. Les endeuillés ressentent une solitude profonde et même si c’est difficile, c’est tout à fait normal.
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Besoin de compréhension et d’attention : Les endeuillés ont un besoin particulier d'être compris dans leur souffrance et de recevoir une attention empathique. Même si dans les premiers mois ce besoin est généralement bien entendu, il arrive parfois, après quelques mois, que vous soyez confronté aux besoins que ressentent les autres de se protéger face à la mort. Ce phénomène de protection est naturel, les personnes ne savent pas comment vous en parler, soit parce qu’ils ne veulent pas provoquer de vague émotionnelle chez vous, soit parce que c’est trop difficile pour eux-mêmes d’évoquer le sujet et que par précaution, ils préfèrent se taire et éviter de l’aborder. La mort est un sujet difficile pour beaucoup, elle fait peur, elle rappelle de mauvais souvenirs, elle fait resurgir de vieilles émotions enfouies, chacun l’évite à sa façon. Lorsque vous avez besoin de soutien, les autres ont besoin de ne pas trop déclencher leurs émotions, ni les vôtres. Ces non-dits peuvent provoquer un sentiment de rejet, vous pouvez avoir l’impression que les autres vous laissent tomber ou qu’ils ont oublié le défunt et ne comprennent plus votre douleur. C’est une période où les endeuillés peuvent se retirer socialement, ce qui peut aggraver leur sentiment de solitude, lui-même amplifié par ce sentiment de rejet. En parler avec un professionnel comme évoqué plus haut semble judicieux voir indispensable.
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Redéfinition de soi, rôles et responsabilités : Le processus de deuil implique souvent une redéfinition de l'identité, surtout si le défunt jouait un rôle central dans la vie de l'endeuillé. Suite à la perte de repère évoquée plus haut, certains ajustements se mettent en place face aux changements dans les rôles et responsabilités au sein de la famille ou du cercle social. L’équilibre qui existait, par exemple dans la famille, grâce à la présence du défunt est remis en question et chacun doit retrouver une place pour un nouvel équilibre. Un grand vide peut se faire sentir et s’ajouter au sentiment de solitude déjà présent.
Conclusion
Le deuil est une période, un chemin, un parcours, a-t-il vraiment un début et une fin ? C’est en tout cas un processus individuel et subjectif qui nécessite du soutien et des repères pour se sentir moins seul et perdu.
S’écouter, s’autoriser, ne pas rester trop longtemps sans repère pour sentir que malgré les difficultés vous êtes en mouvement sur le chemin du deuil.
Je vous invite vraiment à mettre de la douceur vis à vis de vous-même, d’avoir un peu de compassion pour ce que vous traversez, de respecter votre rythme, d’écouter ce qui se passe pour vous et d’identifier vos besoins afin de prendre soin de vous. Comme l’hiver nous invite à ralentir, le deuil aussi. Quand le temps de bouger sera revenu, vous le sentirez !
Ne forcez pas les choses, vous n’avez pas idées des forces intérieures qui sont en jeu.
Texte écrit par Pierre MEYER.
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